La restauration collective
La restauration collective en difficulté
Télétravail, confinement... La restauration collective paye l'additionSodexo annonce plus de 2000 suppressions de postes après qu'Elior a fait de même. La pandémie frappe de plein fouet la restauration collective. numéro deux mondial de la restauration collective avec 470 000 employés, met sa branche française (42 000 emplois), au régime maigre. Le groupe tricolore, coté mais contrôlé par la famille fondatrice Bellon, va supprimer 2 080 postes dans la restauration collective, 100 au siège et 184 dans sa filiale « traiteur » Lenôtre.La direction promet de limiter l'impact social en favorisant les transferts au sein de certaines de ses activités, 600 postes sont à pourvoir (nettoyage, médico-social, pénitentiaire, etc.)Nabil Azzouz, secrétaire fédéral FO, premier syndicat chez Sodexo, espère pouvoir descendre en dessous des 1 000 suppressions de postes . Selon Olivier Guivarch, responsable de la branche services de la CFDT, dans ce groupe où le dialogue social existe, on peut bâtir des contre-propositions en matière de reconversions, de nouvelles activités. Mais cela demande du temps .Sur les neuf premiers mois de l'année, le chiffre d'affaires mondial de Sodexo a baissé de 7,9 % à 15,6 milliards d'euros. Début octobre, c'est un autre géant de la restauration collective dans l'Hexagone, Elior, qui décidait la suppression de 1 888 de ses 24 500 postes en France.Le Britannique Compass, le troisième poids lourd en France, notamment via Eurest, n'a rien annoncé de plus que, fin 2019, quelques centaines de suppressions de postes en France, où il emploie 15 000 salariés. Mais son chiffre d'affaires est, lui aussi, en chute.