Sodexo
2000 EMPLOIS menacés en France par un PSE
Restauration collective: Sodexo prévoit de supprimer plus de 2000 emplois en FranceLe géant de la restauration collective Sodexo a annoncé mardi dans un communiqué un projet de plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) « qui impliquerait la suppression nette de 2 083 postes », soit près de 7 % de ses effectifs, « en majorité dans le segment Services aux entreprises ». Le numéro deux mondial du secteur, présent dans 67 pays et qui compte 470 000 employés, a été fortement touché par la crise du Covid-19, qui pèse sur la restauration d'entreprise, les écoles, les universités et les activités événementielles. Il précise que « parallèlement, des discussions auprès des instances représentatives seront prochainement entamées pour un projet concernant le siège du groupe Sodexo, où moins d'une centaine de postes devrait être impactée ».Sodexo souhaite « limiter l'impact de ces réorganisations notamment grâce à un projet de soutien à la mobilité de ses salariés, sur la base du volontariat ». Cela doit passer par un élargissement « des choix qui s'offriront à eux dans toutes les autres activités du groupe en France », précise Sodexo, selon qui « plus de 600 postes » sont disponibles à ce jour en France.Le groupe, qui doit publier jeudi matin ses résultats annuels 2019/2020, indique vouloir « sauvegarder sa compétitivité » en développant ses offres et adaptant « ses modèles de production et d'exploitation », estimant que « ces évolutions permettront de mieux conjuguer les nouvelles attentes du marché tout en conservant l'ensemble de ses activités et son savoir-faire dans le domaine des services ».Sollicitée par l'AFP, FO (première organisation syndicale chez Sodexo) a rappelé l'engagement du groupe à « utiliser toutes les solutions possibles pour préserver l'emploi ». « Ce que nous demandons, c'est de mettre en œuvre au maximum la mobilité vers d'autres secteurs qui s'en tirent mieux, comme le nettoyage, le médico-social ou la pénitentiaire, où Sodexo fait aussi de la restauration collective. On espère descendre en dessous de 1 000 suppressions de postes », explique Nabil Azzouz, secrétaire fédéral FO-FGTA.